Les Elohim et les Archanges sont désignés pour toute la durée du système qu’ils ont créé, mais la Hiérarchie planétaire qui est relativement récente est en pleine évolution.
Voici un extrait des Nouvelles Écritures publiées au Portugal à Lisbonne, et qui sont plus récentes que les Leçons Essentielles de Géraldine Innocente.
Maître Serapis Bey.
Vous serez témoins des plus merveilleux évènements que la Terre aient jamais connus. Vous assiterez, dans un avenir proche, à la transmutation du mal en bien, de l’erreur en vérité, de l’imperfection en perfection et du règne de Satan en règne de Dieu.
Je voudrais attirer aujourd’hui votre attention sur certains épisodes bibliques dont vous n’avez peut-être pas encore compris la signification profonde.
La multiplication des pains, faite par Jésus, que vous connaissez sûrement, ne signifie pas seulement, ou particulièrement, « rassasier la faim de quelques centaines d’individus ». Elle symbolise, dans cet épisode, la multiplication du pain de la Vie et du Savoir, de l’aliment spirituel qui se doit de rassasier les masses errantes dans le désert de l’existence. Les pains (c’est dit dans les Évangiles) étaient au nombre de sept. Ce nombre n’apparaît pas par hasard: il symbolise les sept rayons, c’est à dire les sept courants d’énergie qui émanent du Cœur de la Divinité, et qui qualifient toutes les formes existant dans le système solaire. Ils constituent, donc, la source des qualités à réaliser. Bien qu’il ne s’agisse que de sept courants (sept pains), eux, et les êtres qui les représentent au plus haut niveau, multiplient leur action en nourrissant, au sens spirituel, tous ceux qui ont faim.
La multiplication des poissons a, d’une certaine façon, une signification à peu près semblable. Elle comporte néanmoins certaines spécificités qu’il convient de préciser. L’ère qui a recouvert environ les 2000 dernières années, a débuté approximativement au moment de la manifestation du Christ en Jésus et cette ère a été celle des Poissons. La multiplication des poissons symbolisait, alors, la multiplication et la répartition dans les masses, de ses enseignements (aliments spirituels). Elle symbolisait la multiplication des disciples qui apporteraient d’En-Haut l’aliment, l’enseignement aux masses. En vérité, la manifestation christique d’il y a 2000 ans a motivé de nombreuses âmes à s’approcher des portails du règne de Die et a entrer sur le chemin du discipulat.
La Nouvelle Ère dont nous voyons les premières lueurs est l’ère astrologique du Verseau. C’est pourquoi il importe que la multiplication des verseaux, des fils, serviteurs de la Nouvelle Ère se produise.
Un autre épisode biblique sur lequel je voudrais attirer votre attention, est lié à l’une de mes incarnations, avant que je ne m’élève et que je conquiers la victoire définitive sur le mal, avant donc que je n’atteigne la maîtrise. Ce fut précisément sous l’incarnation du Roi David, celui-là même dont on dit qu’il a terrassé le dragon Goliath. Dans cet épisode, Goliath symbolise les forces du mal, des ténèbres, de l’involution et de l’anti-système (comme l’exprimait récemment notre frère Pietro Ubaldi). De fait, cet épisode apprend au disciple de la vie spirituelle à ne pas avoir peur d’affronter le mal qui existe dans le monde, même si, quantitativement, les forces en présence peuvent lui ^paraître défavorables d’une façon disproportionnée. En réalité, du point de vue qualitatif, elles ne le sont pas, car Dieu habite en chacun de nous et son pouvoir est sans limite, et invincible.Vous pourrez tout faire (comme le Christ l’a promis: « vous ferez des choses bien plus grandes que celles-ci ») dans la mesure où, du point de vue spirituel, vous êtes des dieux, vous portez en vous la substance, le germe de la Divinité. Ainsi bien que les disciples soient peu nombreux face aux erreurs, à la perversion et à l’hostilité du monde, ils ne doivent ni ne peuvent trembler, mais bien au contraire ils doivent être certains de la victoire à atteindre au nom de Dieu.
C’est ce que je voulais vous dire en substance pour le moment. Je vais tout de suite laisser la place à deux maîtres avec lesquels je suis intimement lié. L’un d’eux est maître Léonardo da Vinci, qui, dans une quarantaine d’années prendra ma succession comme chohan du quatrième rayon, charge à laquelle il se prépare depuis des années (*). L’autre est maître Mahomet, cette autre étoile au firmament de la lumière de l’esprit. Leurs vois vont occuper l’espace rempli jusqu’ici par mes paroles.
Je termine en vous souhaitant la paix, l’amour, l’harmonie, la pureté, la sagesse et la victoire.
Sérapis Bey
(*) Cette date a été avancée depuis. Maître Léonard est le Chohan du quatrième rayon depuis 1991.
Maître Leonardo.
Comme vous le savez déjà, le maître Sérapis Bey va être libéré d’ici à quelques années de sa charge de chohan du quatrième rayon, qu’il a occupée, en un long sacrifice, pendant environ 2200 ans. Très bientôt, il sera libéré et pourra occuper une autre fonction, plus importante et c’est moi qui prendrai sa place. C’est la raison pour laquelle j’ai accédé à sa demande de m’adresser à vous, bien que, en toutes choses, je m’estime bien insignifiant face à la grandeur de ce merveilleux maître qu’il est pour nous tous.
Je viens vous annoncer que, à partir de la manifestation physique du Messie de la Nouvelle Ère, les différentes disciplines artistiques connaîtront enfin la nouvelle impulsion attendue, avec l’inauguration d’une période renouvelée de splendeur. C’est ainsi que de nombreux petits sauveurs du monde (disciples bénis) se manifesteront à travers l’art. En vérité, les disciples des maîtres de la sagesse ne travaillent pas que dans le domaine religieux ou spiritualiste comme on le croit, souvent, par erreur. Ils se manifestent dans tous les domaines où peuvent abonder la lumière et les desseins divins, que ce soit en religion, en politique, dans l’art, la philosophie, les sciences, au niveau de la guérison, de la philanthropie, ou dans bien d’autres activités. De fait, dans tous ces domaines, notamment dans celui de l’art, surgiront bientôt des œuvres importantes et illuminantes, qui proposeront de nouveaux enseignements et de nouvelles perspectives.
Maître Sérapis Bey et quelques uns de ses auxiliaires, parmi lesquels moi-même, nous orienterons et nous stimulerons ce nouvel éveil et cette nouvelle impulsion, en compagnie de maître Lamorae et de quelques uns de ses disciples. Cela constituera une des formes de la manifestation christique, qui n’est pas censée se réaliser à travers un seul être ou un seul secteur, mais bien à travers plusieurs.
Amis bénis, je n’ai rien de plus à vous dire aujourd’hui. Je vous invite à contempler la beauté que la Vie Divine manifeste dans l’Univers.
Leonardo.
Maître Mahomet.
Un des principes de base de la Nouvelle Ère sera la reconnaissance des aspects communs à toutes les religions. Elle reposera sur un certain nombre de doctrines acceptées de tous, puisqu’elles participent de la sagesse éternelle. C’est un fait avéré que d’une manière générale, ce principe est de plus en plus reconnu et que les processus œcuméniques s’accentuent et prennent de l’ampleur.
Dans la Nouvelle Ère, ce principe de reconnaissance des points essentiels, communs à toutes les religions, sera largement intensifié, notamment par le travail des disciples des deuxième et quatrième rayons.
C’est un processus qui a été entamé depuis bien longtemps, a été préparé peu à peu dans les plans spirituels, et il sera un des points mis en relief par le Seigneur Maitreya. La volonté de n’inculquer aucun sentiment de fanatisme, de séparation ou d’exclusion sera toujours présente dans son enseignement. Bien qu’il amène quelque chose de nouveau, il ne dédaignera pas de faire reposer son enseignement sur celui des différentes religions existantes, en faisant apparaître la valeur de chacune et le fait que, en réalité, certains principes de base s’y retrouvent universellement.
Dans ce domaine, différents ouvrages apparaîtront. Les uns pour tenter de réformer les religions de l’intérieur, en leur retirant leurs vices, de séparativité, de néophobie ou d’interprétation humaine erronée des principes divins enseignés par les maîtres fondateurs, et en les ouvrant à la rencontre de tous les autres dépositaires de la vérité. Les autres viseront à compiler un corpuscule de doctrines et de principes qui pourront être acceptés par tous.
Travaillant dans la sphère du quatrième rayon, j’inspirerai cette transmutation, et je l’appuierai notamment au sein du secteur religieux auquel j’ai été intimement lié (l’islam).
Aux hommes croyants de toutes les religions et de toutes les philosophies, mais aussi aux non croyants, je donne ma bénédiction.
Mahomet